Nous sommes aux portes d’un cycle immense.
Nous vivons actuellement l’hiver d’un nouveau printemps.
Même à l’échelle de notre espèce, ces 170 ans de frénésie matérialiste ne sont rien, ils représentent l’aboutissement implacable d’un changement fondamental adopté quand nous sommes passé.e.s d’un mode de vie nomade à un mode de vie sédentaire. Tout a changé avec l’agriculture, l’élevage et la sédentarisation. Tout : notre rapport à notre environnement, aux autres espèces, aux autres membres de l’humanité, à nous-mêmes. Tout va changer à nouveau.
Nous sommes aux portes d’un cycle immense. Nous vivons actuellement l’hiver d’un nouveau printemps. Pour beaucoup d’entre nous, ce n’est pas la saison la plus enthousiasmante ; elle est pourtant fondamentale pour préparer ce qui va naître.
Notre job, c’est de vivre de façon digne et responsable, de laisser mourir ce qui doit mourir afin que germe une nouvelle façon d’habiter cette Terre. (…)
L’envers de Terre, p 97